MACRON face au COVID: plus de 10 000 morts de trop

Publié le par NewTonE

Article 15: Pire que le scandale du sang contaminé. La gestion calamiteuse de la « crise du coût vide 19 » par le président Macron, son gouvernement, et les « autorités sanitaires » a fait plus de morts que les négligences ayant débouché sur le scandale du sang contaminé. Cette gestion a également privé de chances de survie une partie des personnes décédées du Covid en dehors de l’hôpital public, faute d’y avoir été admises dans les services de réanimations.

MACRON face au COVID: plus de 10 000 morts de trop

Les morts dues à une mauvaise organisation de la vaccination :

On sait depuis le début de cette crise que le risque sanitaire (mourir suite à l’infection par le virus) est 41 fois plus élevées pour les personnes âgées de plus de 65 ans que pour les « jeunes » âgés de moins de 65 ans. . On sait aussi, depuis décembre 2020, que la vaccination est efficace : les personnes vaccinées ne meurent plus du COVID. Il était donc évident dès décembre 2020, pour toute personne de bon sens, qu’il fallait vacciner en priorité absolue les personnes âgées, en distinguant même éventuellement, au sein des plus de 65 ans, des tranches d’âge telles que : 75 ans et plus, 70 à 74 ans, et 65 à 69 ans.

Mais c’est seulement le 31 mars 2021, avec plus de trois mois de « retard à l’allumage », que le président Macron a déclaré : « Notre enjeu principal aujourd'hui c'est donc d'accélérer – la vaccination- , encore et encore.

Ensuite, c'est vacciner le plus vite possible tous ceux qui en ont le plus besoin, c'est-à-dire les plus âgés, les plus fragiles, ceux qui ont le plus de risques de développer des formes graves. Et j'assume totalement cette priorité, cet ordre que nous avons donné parce que c'est la garantie de notre efficacité. C’est ainsi que nous pourrons soulager plus rapidement l'hôpital, c'est ainsi que nous sauverons des vies ».

S’ajoutant au « retard à l’allumage », la vaccination n’a pas été organisée sur le terrain pour respecter cette "priorité… garantie de notre efficacité". On peut même considérer que la vaccination est restée totalement inorganisée .Un partie importante des vaccins disponibles a été utilisée pour vacciner des moins de 65 ans, qui n’ont pas de risque de développer de formes graves. À titre d’exemple, c’est ainsi qu’environ un tiers des personnes âgées de 75 ans et plus n’avait toujours pas reçu leur deuxième dose de vaccin au 29 mai 2021.

On peut donc estimer à plusieurs milliers le nombre de décès, de « vies non sauvées », parmi les personnes âgées de plus de 65 ans, parce que les  responsables  politiques et les autorités sanitaires n’ont pas été capables de vaccinés en priorité «les plus âgés, les plus fragiles, ceux qui ont le plus de risques de développer des formes graves ». Pour affiner cette estimation il faudrait disposer de l’historique du nombre de vaccinations, ainsi que celui des des décès par tranches d’âge depuis le début de la vaccination en France.

Pour ce qui concerne la privation de chances de survie pour les personnes décédées du Covid en dehors de l’hôpital public :

Selon les chiffres de Santé Publique France, au 27 juin 2021, 84 541 personnes étaient décédées à l’hôpital, et 26 456 en dehors de l’hôpital. Ces 26 456 personnes n’ont donc pas eu accès aux « lits de réanimation ». Le grand public ne sait pas quel est le pourcentage de personnes admises en réanimation, puis qui sont décédées, qui en sont sorties « les pieds devant »… (Les membres de Santé Publique France, et des innombrables « conseils » (de défense, de…) connaissent-t-ils ce pourcentage ?). Si on admet que 30 % des personnes admises en réanimation ont finalement pu être sauvés, c’est donc environ 8000 personnes qui auraient pu être sauvées si le nombre de lits de réanimation avait été porté à 10 000, ainsi que l’avait annoncé le ministre Olivier Véran.

En conclusion:

 Rien ne prouve que la gestion de la « crise du Covid 19 » par le président Macron, son gouvernement, et les « autorités sanitaires », consistant à contraindre les Jeunes de la même façon que les Vieux, pendant plus d’un an, ait sauvé des vies.

Par contre il est certain que cette gestion de crise a causé plusieurs milliers de morts qui auraient pu être évitées si :

_  la campagne de vaccination avait tout simplement été organisée avec bon sens (priorité à la vaccination des personnes vulnérables !),

_ Et si l’hôpital public avait été capable de passer à 10 000 lits de réanimation, contre 5000 lits en mars 2020.

Ces fautes feront-elles l’objet de poursuites ? Devant quels tribunaux ? Comment « qualifier » juridiquement ces fautes ?

Les proches des personnes décédées en conséquence de ces fautes sauront-elles se réunir en Associations pour faire condamner les responsables et sans aucun doute coupables… ? Le nombre de victimes de ces fautes est pourtant sans commune mesure avec celui des victimes du sang contaminé. Et ces victimes sont décédées, pas « seulement » contaminées.

Ou bien les Français inhibés par la propagande gouvernementale, vont-ils continuer, contre toute évidence, à croire que nous avons su « contenir le virus », et économiser des vies ? Alors que toutes les contraintes à géométrie variable imposées  aux moins de 65 ans, depuis le 16 mars 2020 ne sont que de la gesticulation sans effet sur la mortalité liée au Covid ?

Signé NewTonE

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